Contes et légendes d'Océania


Pokitaru, la cité de la joie

Tout commença pendant la saison des moissons en 1283 sur les terres de la petite bourgade de Tollan, cette année la, la moisson y était très mauvaise pour les fermes: un temps très sec durant depuis trois semaines sans une goutte de pluie,. La famille Ronuen y était très malheureuse et en ce jour, le troisième cheval tomba mortellement malade.

C’est alors que la jeune Rosie âgée de 5 ans profita une dernière fois de la forêt, car ses parents avaient prévu de déménager. Elle fut prise soudain d’une mélancolie effroyable à l’idée de ne plus jamais revoir ce paradis terrestre qu’elle aimait tant, jusqu'à ce que par hasard son attention soit capturée par un drôle de son. En ce concentrant bien, elle entendit distinctement le son d’une voix de femme l’appeler. Apeurée la petite-fille se releva et courut aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Malheureusement dans la panique, elle emprunta le mauvais chemin et finalement se perdit dans la forêt, encore avec cette voix qui l’appelle. Lasse de courir, elle voulu finalement voir d’où venait ce son, il était étrange qu’une voix puisse la suivre ainsi ! Le bruit semblait venir de cette caverne lugubre, au bord de la rivière.

-Merci d’être venue Rosi... N’aie pas peur je ne te ferai pas de mal. Lui dit la voix dans l’ombre.
-Qui êtes vous ? Demanda la jeune fille.
-Je me nomme Lilith, ne t’inquiète pas mon cœur je t’ai fait venir pour te faire un présent inestimable... Veux tu rendre tes parents très heureux ? Plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été ?
-Oh oui madame, mais c’est impossible nous devons partir ce soir même ! Mon père ma dit qu’il préférerait souffrir en enfer que de quitter notre ferme, mais nous n'avons pas le choix, il a dit qu’il n’y avait plus rien de bon pour moi ici.
-Tu crois vraiment cela ma princesse ? Regarde-moi, je suis seule et pourtant très heureuse... Veux tu que je te confie mon secret ? tu pourras grâce à lui rendre des millions de gens très heureux, pas seulement tes parents. Regarde derrière toi par terre, cet objet est pour toi. Pour rentrer chez toi suis le doux zéphyr il saura te guider. Ma chouette veillera sur toi, maintenant va, mais retiens juste cette règle, cet objet, seulement toi et tes héritiers pourront s’en servir sans en mourir.
Rosie intriguée se retourna pour savoir de quel objet la dame pouvait bien parler. Elle n’eut pas trop de mal à le trouver: il s’agissait d’un banal attrapeur de rêve, ce genre de quincaillerie que les charlatans vendent. Ces objets sont supposés enfermer à l’intérieur d’eux nos cauchemars, ne nous laissant que nos rêves.

Rentrée chez elle en suivant le courant d’air comme l’avait dit la jolie dame, Rosie fut ravie de retrouver ses parents, le collier autour de son cou. Ses parents semblaient étrangement euphoriques à tel point qu’ils ne voulaient plus repartir. Très heureuse de voir le bonheur de ses parents elle en pleurait de joie, surtout que le lendemain, une pluie abondante tomba sur leurs têtes bénites du Titan Lilith. Très vite les voisins de la famille Ronuen nageaient eux aussi dans un bonheur indescriptible, le bonheur alentour grandissait de plus en plus, à tel point que même en hiver, les oiseaux chantaient comme au printemps. Mais peu à peu le bonheur de la jeune fille lui parut banal et bien vite morose, parfois même se levant elle fut prise de crise d’angoisse et de douleur. Elle comprit alors que son attrapeur de rêves était spécial: il n’attrapait pas les rêves, mais les mauvaises humeurs alentoures et emplisssait le cœur de la jeune femme de tous les malheurs des gens.

Peu à peu, de nouveaux arrivants tombèrent sous le charme de la région, à moins que ce ne fut sous le charme d'un quelconque objet magique... Les années passèrent et la femme tomba enceinte d'un bel héritier qui à sa majorité reçut le lourd héritage de sa mère qui dans un moment de dépression insoutenable se brisa le crane à l'aide d'un sabre avant qu'elle ne put lui dire ce qui se passerait s'il n'acceptait pas son rôle. La vie autour de Tollan avait bien changé: la petite bourgade fut renommée et devient alors la prestigieuse Pokitaru, la cité de la joie, en l'honneur d'un grand seigneur, le mari de Rosie.

Leonold, fils de Rosie Ronuen, voyant comment sa mère avait vécu, dans la douleur, la peine et le désespoir le plus total refusa d'endosser une telle souffrance. Il prit l'attrapeur de "rêves" et le jeta loin de lui dans un coffret qu'il enterra sous un chêne. Les conséquences furent dramatiques, au lieu qu'il soit seul à souffrir, tout Pokitaru reçut le choc de tous les malheurs et douleurs de tout le monde, y compris ceux des animaux et des végétaux. Des centaines de suicides eurent lieu en une semaine de façon croissante en comptant seulement les humains. Pokitaru était devenue la cité de la peur, la cité maudite. Voyant cela, Leonold fut obligé de remettre son attrapeur de douleur et décida d'endosser courageusement son rôle que sa mère lui destinait. Aussitôt les gens semblaient plus heureux que jamais, grâce a Leonold, il n’y eut plus jamais de meurtre, de viol, ni même d’insulte.

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